Le sucre, une addiction réelle ? Découvrez toute la vérité !

Il est bien connu que le sucre est omniprésent dans notre alimentation, mais l’étendue de sa présence reste souvent sous-estimée. Damon Gameau, un acteur et réalisateur originaire d’Australie, a décidé de se lancer dans une expérience inédite : se nourrir seulement d’aliments labellisés « sains » durant huit semaines. Exit les chocolats, bonbons, glaces et sodas ; place aux barres de céréales, yaourts allégés, sauces légères, compotes et jus de fruits sans sucres ajoutés, muffins faibles en matières grasses, fruits secs comme les figues et abricots, crackers au sésame, poulet à la sauce soja, et pâtisseries sans sucre ajouté.

La « maladie du foie gras »

Damon découvre rapidement que malgré une apport calorique similaire à son régime habituel, il ne se sent jamais vraiment rassasié. Les calories ne sont pas toutes équivalentes : le corps ne réagit pas de la même manière à 300 calories provenant de poisson par rapport à 300 calories d’un hamburger avec frites. Peu après, il constate des fluctuations dans son humeur et son niveau d’énergie. Plus alarmant encore, sa santé se détériore rapidement. En seulement trois semaines, il souffre d’une stéatose hépatique, plus communément appelée maladie du foie gras. Après deux mois, il enregistre une prise de poids de plus de 8 kg et son tour de taille augmente de 11 cm. Ses niveaux d’insuline explosent, il développe un prédiabète, sa peau perd de son éclat et son système immunitaire s’affaiblit considérablement. Comment est-il possible que des aliments apparemment équilibrés conduisent à un tel désastre ? Armé d’une caméra, Damon s’est lancé dans une quête de réponses, explorant l’Australie puis traversant les États-Unis du nord au sud.

À travers ses rencontres avec des chercheurs et médecins spécialisés, il apparaît clairement que le principal coupable est le fructose. Toutes les formes de sucre, qu’il soit brun, blanc, sous forme de mélasse, de jus de fruits concentrés ou même de miel, ont des effets délétères sur la santé. Ils agissent comme une drogue dure, et les acteurs de l’industrie alimentaire ont tout intérêt à maintenir cette addiction chez les consommateurs. Cependant, Damon termine sur une note positive : il est possible de se libérer de cette dépendance. Bien que cela puisse paraître exagéré, à l’instar du film Super Size Me, surtout en Europe où la consommation de malbouffe est moins répandue qu’aux États-Unis, les faits demeurent pertinents. Les mauvaises habitudes alimentaires, surtout lorsqu’elles sont masquées derrière des étiquettes trompeuses, peuvent s’installer rapidement.